Auteur : Doueihi, Milad ( 19.. - )
Bibliothèque Nationale de France
Pays : états-unis
Langue : Français
Sexe : Masculin
Date naissance : 19..
Note : Universitaire, spécialiste des cultures numériques. - Professeur (1985-1995), Département de Français, Johns Hopkins University (Md, USA). - Responsable de la version française de la revue "Modern Language Notes" (en 1996). - Enseignant-chercheur honoraire, Faculté des cultures et langues modernes, section de Français, Université de Glasgow (en 2010). - Professeur adjoint, titulaire de la chaire de recherche sur les cultures numériques, Département des littératures, Université de Laval, Québec, Canada (en 2012). - Titulaire de la chaire d'humanisme numérique à l'université de Paris-Sorbonne (Paris-IV) (en 2015)
WikiPédia
Milad Doueihi, américain né au Liban en 1959, est historien des religions et titulaire de la Chaire d’humanisme numérique à l'université de Paris-Sorbonne (Paris-IV), chaire thématique du Labex OBVIL et de la ComUE Sorbonne-Universités. Milad Doueihi s'intéresse, depuis quelques années, à l'évolution de la société avec le numérique. Historien des religions à l'origine, il se définit comme « un numéricien par accident, un simple utilisateur d’ordinateur qui a suivi les changements de l’environnement numérique au cours des vingt dernières années ». Il perçoit l'émergence du numérique dans la société comme une conversion au même titre qu'à une religion,. Il prolonge la théorie des trois humanismes établie par Claude Lévi-Strauss dans Anthropologie structurale deux, à savoir que l'Occident a connu un humanisme aristocratique de la Renaissance, un humanisme bourgeois et exotique du XIXe siècle et un humanisme démocratique du XXe siècle. Il en propose un quatrième, actuel, l'humanisme numérique. Il met en garde contre le déplacement, mû par la dimension industrielle du numérique, vers ce qu'il nomme le paradigme de la recommandation : « On est en train de glisser, de se déplacer de manière assez subreptice entre un modèle de la prévision, de la prédiction qui est incarné par une idée assez idéalisée de la recommandation vers quelque chose qui se rapproche de la prescription. D’où l’enjeu à la fois politique et éthique de ce statut du numérique dans nos sociétés.»